Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) est une condition chronique qui se manifeste généralement après une blessure, mais dont les douleurs persistent bien au-delà du temps normal de guérison. Je suis Corine Cliquet, ancienne infirmière, détentrice d’un D.U d’éducation thérapeutique du patient (ETP), patiente ressource SDRC et ancienne présidente d’une association sur le SDRC. Je suis également formatrice sur ce sujet, car je suis patiente ressource sur ce sujet et que je veux aussi aider les patients atteints par ce syndrome. J’écris cet article parce que j’ai été touchée par le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) à deux reprises, et je souhaite partager mes connaissances pour aider ceux qui vivent cette épreuve.
Reconnu pour son impact considérable sur la qualité de vie, il est crucial de comprendre le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) afin d’identifier les meilleures approches pour le gérer.
Définition: le syndrome douloureux régional complexe

Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC), anciennement connu sous le nom de causalgie, se caractérise par une douleur persistante dans une zone localisée. Cette douleur est souvent intense et disproportionnée par rapport à l’événement déclencheur initial, qu’il s’agisse d’un traumatisme, d’une chirurgie ou d’une immobilisation prolongée.
Le Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC) est une douleur neuropathique chronique qui survient après une lésion des tissus mous ou une lésion osseuse (type I) ou une lésion nerveuse (type II). Cette douleur persiste avec une intensité et une durée disproportionnées par rapport à la blessure initiale. Il peut également s’accompagner de troubles végétatifs (sudation excessive, troubles vasomoteurs), moteurs (dystonie, déficit musculaire) et trophiques (atrophie osseuse ou cutanée, perte de cheveux, rétractions articulaires)
Les personnes atteintes de ce syndrome peuvent également éprouver des changements dans la peau, tels que des variations de couleur et de température, indiquant des altérations vasomotrices. En plus de la douleur et des changements cutanés, des modifications des tissus sous-cutanés peuvent survenir, affectant la texture de la peau et parfois même l’apparence des ongles et des cheveux.
Le syndrome douloureux régional complexe peut également entraîner une limitation de la fonction des membres affectés, provoquant ainsi une raideur, une faiblesse musculaire et une perte de mobilité. Ces symptômes peuvent rendre les activités quotidiennes difficiles et affecter considérablement la qualité de vie des individus touchés. La compréhension des mécanismes de ce syndrome est essentielle pour mettre en place des stratégies de gestion adaptées et efficaces.
Les Différents Types de Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC)
Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) n’est pas une seule entité homogène. On distingue trois types principaux, classés selon la présence ou non de lésion nerveuse et l’origine identifiée (ou non) du syndrome. Ces distinctions permettent une meilleure compréhension du mécanisme sous-jacent et orientent la prise en charge.
Il existe principalement trois types de syndrome douloureux régional complexe (SDRC), qui sont classifiés en fonction de la présence ou non d’une lésion nerveuse identifiable :
🔹 SDRC de type I – Algodystrophie
Le SDRC de type I, aussi appelé algodystrophie, survient sans lésion nerveuse objectivable. C’est la forme la plus fréquente, représentant environ 90 % des cas.
Il apparaît souvent à la suite :
- d’un traumatisme léger (entorse, fracture simple)
- d’une intervention chirurgicale
- ou d’un événement vasculaire (AVC, infarctus)
Signes caractéristiques :
- Douleur chronique disproportionnée
- Troubles vasomoteurs : peau chaude ou froide, rougeur ou pâleur
- Œdème, raideur, troubles moteurs
- Aucune lésion nerveuse identifiable à l’examen neurologique
👉 Cette forme repose sur des mécanismes complexes : inflammation neurogénique, dérèglement du système nerveux autonome et perturbation de la régulation de la douleur.
🔹 SDRC de type II – Algonéurodystrophie / Causalgie
Le SDRC de type II est plus rare. Il est également nommé algonéurodystrophie ou causalgie, et se caractérise par la présence d’une lésion nerveuse périphérique identifiée.
Ce type survient généralement après :
- une blessure nerveuse directe (coupure, chirurgie, brûlure)
- une compression nerveuse sévère
- ou une fracture complexe
Signes caractéristiques :
- Douleur intense, localisée sur le territoire du nerf lésé
- Allodynie (douleur provoquée par un stimulus normalement indolore)
- Hyperalgésie (douleur amplifiée)
- Troubles vasomoteurs, sensitifs, moteurs, similaires au type I
👉 Contrairement au type I, ce SDRC est confirmé par des examens neurologiques (comme l’électroneuromyogramme). La prise en charge est souvent orientée vers les traitements des douleurs neuropathiques (antalgiques spécifiques, stimulation nerveuse, etc.).
🔹 SDRC de type III – Forme atypique ou d’origine inconnue
Le SDRC de type III est encore mal défini sur le plan médical. Il regroupe des cas où :
- les symptômes sont partiels ou ne correspondent pas entièrement aux critères de Budapest
- aucune lésion nerveuse ni cause déclenchante ne peut être identifiée
- le tableau clinique est atypique ou évolue de manière incohérente
Cette forme soulève souvent des difficultés diagnostiques et nécessite une approche centrée sur la globalité de la personne, en lien avec une équipe pluridisciplinaire.
👉 Même en l’absence de cause claire, les douleurs et symptômes sont bien réels, et doivent être reconnus et pris en charge. Ce type met en évidence l’importance de l’écoute, du vécu et de la reconnaissance de la souffrance.
En résumé
Type | Présence de lésion nerveuse ? | Origine connue ? | Ancien nom | Spécificité |
---|---|---|---|---|
SDRC I | ❌ Non | ✅ Oui (trauma, chirurgie…) | Algodystrophie | Forme la plus fréquente |
SDRC II | ✅ Oui | ✅ Oui (lésion nerveuse claire) | Causalgie | Symptômes liés au nerf atteint |
SDRC III | ❓ Non prouvée | ❌ Non | Atypique / mixte | Origine floue, présentation variable |
Les Critères de Budapest : un outil diagnostique en constante évolution
Les critères de Budapest sont actuellement la référence internationale pour diagnostiquer un syndrome douloureux régional complexe (SDRC). Ils ont été établis pour standardiser le diagnostic clinique et éviter les erreurs ou retards fréquents dans la reconnaissance de ce syndrome.
Mais comme toute classification médicale, ils peuvent évoluer : la recherche avance, les formes atypiques se précisent, et les limites des critères actuels sont régulièrement discutées dans la littérature scientifique.
🔹 Une base : la douleur disproportionnée
Le critère central reste la présence d’une douleur continue, disproportionnée par rapport à l’événement déclencheur (traumatisme, chirurgie, fracture…). Cette douleur peut être :
- Brûlante
- Pénétrante
- Paroxystique
- Persistante
- Sans lien avec le trajet d’un nerf
👉 Cette douleur disproportionnée est incohérente avec les lésions visibles à l’imagerie ou à l’examen clinique classique.
🔹 Les 4 catégories symptomatiques à évaluer
Pour poser le diagnostic, il faut retrouver au moins un symptôme dans 3 des 4 catégories suivantes, et au moins un signe observable par le professionnel de santé dans 2 de ces 4 catégories :
1. Sensorielle
- Allodynie : douleur au toucher léger, au froid, à la pression…
- Hyperalgésie : douleur excessive à un stimulus douloureux
2. Vasomotrice
- Changements de couleur de la peau (rougeur, cyanose, marbrures…)
- Changements de température (zone plus chaude ou plus froide)
3. Sudomotrice / œdème
- Transpiration anormale (excessive ou asymétrique)
- Œdème localisé
4. Motrice / Trophique
- Raideur articulaire, faiblesse musculaire
- Tremblements, dystonie
- Modifications de la peau, des ongles ou des cheveux
🧭 Un outil utile, mais imparfait
Les critères de Budapest ont permis une meilleure reconnaissance du SDRC, mais plusieurs limites sont régulièrement soulevées par les chercheurs et les patients :
- Ils sont parfois trop stricts : certaines formes atypiques (comme le SDRC de type III) ne correspondent pas parfaitement aux critères.
- Ils négligent l’évolution dans le temps : les symptômes ne sont pas toujours présents au même moment.
- Ils peuvent exclure des patientes réelles, chez qui le SDRC est évident dans le vécu, mais flou selon les critères.
👉 Ainsi, de nouveaux critères sont régulièrement proposés, et l’approche clinique continue d’évoluer, notamment pour mieux intégrer :
- les formes incomplètes
- les variations hormonales (notamment chez les femmes)
- et l’impact du système nerveux autonome et des facteurs neuro-inflammatoires
Conclusion : un cadre utile, à affiner
Les critères de Budapest restent aujourd’hui indispensables pour poser un diagnostic. Mais ils ne remplacent ni l’écoute attentive du vécu de la patiente, ni une évaluation globale et individualisée. De futures révisions chercheront probablement à mieux inclure :
- et la réalité féminine du SDRC, encore trop souvent invisibilisée., il doit y avoir la présence de trois des quatre critères supplémentaires, en plus de la douleur initiale. Ce processus d’évaluation est crucial pour garantir que les patients reçoivent le traitement approprié et un soutien adapté à leur condition.
- les formes atypiques
- les cas sans déclencheur clair

Comprendre les Symptômes
Les symptômes du syndrome douloureux régional complexe (SDRC) peuvent varier d’une personne à l’autre, rendant parfois le diagnostic et la gestion de cette condition plus complexes. Voici les manifestations les plus courantes :
- Douleur : Les personnes atteintes de syndrome douloureux régional complexe (SDRC) rapportent souvent une douleur brûlante ou lancinante dans la zone affectée. Cette douleur est généralement disproportionnée par rapport à la gravité de la blessure initiale, ce qui peut entraîner une grande frustration pour les patients.
- Gonflement et raideur : Un gonflement significatif peut survenir dans la zone touchée, accompagnant souvent une raideur qui limite la mobilité. Cette raideur peut rendre les mouvements quotidiens difficiles, impactant ainsi la qualité de vie des patients.
- Changements de couleur et de température : Les individus peuvent également observer des changements dans la couleur et la température de la peau de la région affectée. Par exemple, la peau peut devenir rouge ou brillante, ou au contraire pâle ou bleutée, et la température peut fluctuer entre des phases chaudes et froides.
- Éruptions cutanées : Des éruptions cutanées ou d’autres changements dans la texture de la peau peuvent apparaître, comme une peau plus fine ou sèche. Ces manifestations cutanées sont souvent liées aux variations vasomotrices que subit la peau.
- Perturbations du sommeil : Les perturbations du sommeil sont fréquentes chez les personnes vivant avec le syndrome douloureux régional complexe (SDRC). La douleur chronique peut rendre l’endormissement et le maintien du sommeil particulièrement difficiles, ce qui entraîne une fatigue et un épuisement qui aggravent les symptômes.
Ces symptômes du syndrome douloureux régional complexe (SDRC) peuvent également fluctuer dans le temps, avec des périodes d’exacerbation suivies de phases de rémission. Il est donc essentiel de surveiller ces signes et d’adapter les traitements en conséquence. N’hésitez pas à consulter un professionnel de santé pour une évaluation complète et un soutien adapté à votre situation.
Définitions de certains termes:
- Allodynie: douleur causée par un stimulus qui ne provoque normalement pas de douleur
- Hyperalgésie: douleur augmentée à un stimulus normalement douloureux
- Hyperesthésie: sensibilité augmentée à toute stimulation
- Hyperpathie : Réaction douloureuse persistante anormale à la suite d’un stimulus, particulièrement à un stimulus répété normalement non douloureux.
- Dysfonction motrice: faiblesse, tremblement, dystonie, diminution de l’amplitude de mouvement du membre affecté
- Douleur neuropathique: douleur initiée ou causée par une lésion primaire ou dysfonction du système nerveux
- Changements sudomoteurs: œdème ou changements asymétriques de sudation entre le membre affecté et le membre sain
- Changements trophiques: changements cutanés ou dans la croissance des poils/ongles au niveau du membre affecté
- Changements vasomoteurs: changements dans la coloration cutanée ou asymétrie dans la température/coloration entre le membre affecté et le membre sain
- Causalgie: Syndrome douleureux sous forme de brûlure, allodynie, hyperpathie après une lésion nerveuse traumatique souvent associée à une dysfonction vasomotrice, sudomotrice et plus tard à des changements trophiques
Le SDRC chez les femmes : une réalité trop souvent invisibilisée
Le syndrome douloureux régional complexe (SDRC) touche majoritairement les femmes, mais cette réalité est encore peu prise en compte dans les diagnostics, les recherches et les soins. Cette inégalité d’attention aggrave souvent les retards de prise en charge et renforce le vécu d’isolement.
🔹 Une prévalence plus élevée chez les femmes
Les études disponibles montrent que 70 à 80 % des cas de SDRC concernent des femmes, en particulier :
- entre 40 et 60 ans
- parfois dès l’adolescence
- souvent après un traumatisme mineur (entorse, chute, intervention chirurgicale…)
👉 Cette surreprésentation n’est pas anodine : elle doit être mieux reconnue pour éviter que les douleurs des femmes soient jugées « exagérées » ou « psychosomatiques ».
🔹 Des facteurs hormonaux et immunitaires en jeu
Les femmes présentent des particularités hormonales (œstrogènes, fluctuations menstruelles, ménopause) qui influencent :
- la réponse inflammatoire
- la perception de la douleur
- le seuil de tolérance
De plus, leur système immunitaire est souvent plus réactif, ce qui pourrait expliquer une sensibilité accrue au dérèglement neuro-inflammatoire caractéristique du SDRC.
👉 Ces facteurs biologiques ne justifient pas la souffrance, mais doivent orienter une prise en charge spécifique, respectueuse et adaptée.
🔹 Des difficultés supplémentaires dans le parcours de soins
De nombreuses femmes témoignent de moqueries, d’incompréhensions ou de retards de diagnostic. Leurs douleurs sont parfois attribuées à :
- une fragilité émotionnelle
- un stress mal géré
- une dépression sous-jacente
Ces préjugés peuvent conduire à :
- un retard de prise en charge de plusieurs mois, voire années
- une dégradation de l’état fonctionnel
- un épuisement émotionnel profond
🔹 Le poids du quotidien et des rôles genrés
Être atteinte de SDRC quand on est une femme, c’est aussi :
- devoir continuer à s’occuper des autres, même dans la douleur (enfants, proches, tâches domestiques…)
- se sentir coupable de ne pas y arriver
- affronter le regard social qui minimise la douleur féminine
- porter seule le poids de la maladie
👉 Ces éléments ajoutent une souffrance invisible à la douleur physique : la charge mentale et émotionnelle.
🔹 Un appel à une reconnaissance pleine et entière
Il est essentiel que les professionnels de santé reconnaissent :
- la fréquence du SDRC chez les femmes
- leurs symptômes spécifiques
- les obstacles sociaux et médicaux qu’elles rencontrent
Mais aussi qu’ils adoptent une approche :
- non jugeante
- écoutante
- centrée sur le vécu réel, pas sur des normes biomédicales rigides
En résumé
- Le SDRC touche majoritairement les femmes
- Leur parcours de soin est souvent plus complexe et plus long
- Les facteurs hormonaux, immunitaires et sociaux doivent être mieux intégrés dans les pratiques
- Une approche individualisée et empathique est indispensable
Approches Non Médicamenteuses
Bien que le traitement médical soit essentiel, des approches non médicamenteuses peuvent également jouer un rôle crucial dans la gestion du syndrome douloureux régional complexe (SDRC). Ces méthodes complémentaires visent à atténuer la douleur, à améliorer le bien-être et à favoriser la détente. Parmi ces approches, plusieurs ont fait leurs preuves et méritent d’être explorées.
1. Aromathérapie
L‘aromathérapie se distingue par son potentiel apaisant et régénérant. Elle utilise les huiles essentielles extraites de plantes pour soulager les symptômes du syndrome douloureux régional complexe (SDRC). Les huiles essentielles peuvent être appliquées par diffusion, inhalation ou massage. Certaines huiles, comme la lavande et la camomille, sont reconnues pour leurs propriétés relaxantes et anti-inflammatoires, tandis que d’autres, comme le menthol et le romarin, peuvent aider à soulager la douleur.
Les solutions Aroma :
- Applications/massage: dans 1 flacon en verre de 5 ml, mélangez
- HE de gaulthérie couchée 20 gouttes.anti inflammatoire, antalgique puissante C.I: femme allaitante (peut entrainer des malformations chez l’embryon), enfant dès 12 ans
- HE hélichryse italienne 10 gouttes:anti inflammatoire, C.I: femmes enceintes et allaitantes, enfants dès 2 ans,
- diluée
- Extrait liquide (macérat) de millepertuis qsp: 5 ml
- Massez les zones douloureuses et gonflées ou raides avec 10 gouttes de ce mélange 2 à 3 fois par jour
- Attention, il est photosensibilisant, ne jamais l’appliquer avant une exposition au soleil
- Les contre-indications des huiles essentielles de cette recette
- HE de Gaulthérie couchée: contre-indiqué pour les femmes enceintes et allaitantes, interdiction pour enfant de -12 ans. Pour les personnes ayant des troubles de coagulation et chez les personnes traitées aux anticoagulants oraux ou héparine
- HE d’Hélichryse Italienne: contre-indiquée pour les femmes enceintes et allaitantes, enfants dès 2 ans si diluée
« Attention : ne changez pas d’huiles essentielles ni de doses sans avis médical ; je décline toute responsabilité quant aux conséquences d’une utilisation inappropriée. »
2. Relaxation et Gestion du Stress
Le stress peut exacerber les symptômes du syndrome douloureux régional complexe (SDRC). Par conséquent, intégrer des techniques de relaxation dans votre routine quotidienne est essentiel. Des méthodes telles que la méditation, le yoga et la respiration profonde peuvent contribuer à réduire le stress et à améliorer votre état général. Ces techniques favorisent un état de calme et de sérénité, ce qui peut indirectement réduire la perception de la douleur.
3. Physiothérapie et Exercices Doux
Un programme de physiothérapie personnalisé peut aider à renforcer les muscles autour de la zone affectée et à améliorer la mobilité. Les exercices doux, comme les étirements et le tai-chi, sont particulièrement bénéfiques pour les personnes souffrant de syndrome douloureux régional complexe (SDRC), car ils favorisent la circulation sanguine et réduisent la raideur.
4. Techniques de Soins Complémentaires
Des techniques telles que l’acupuncture et le massage thérapeutique peuvent également offrir un soulagement. L’acupuncture consiste à insérer des aiguilles à des points spécifiques du corps pour réduire la douleur et améliorer le flux d’énergie. Le massage peut aider à détendre les muscles et à diminuer la tension, ce qui est particulièrement utile dans le cas de douleurs chroniques liées au syndrome douloureux régional complexe (SDRC).
Conclusion
En intégrant ces approches non médicamenteuses dans votre plan de traitement, vous pouvez améliorer votre qualité de vie et mieux gérer le syndrome douloureux régional complexe (SDRC). Il est important de discuter de ces options avec votre professionnel de santé pour créer un programme qui vous convient le mieux. N’oubliez pas que chaque personne est unique, et ce qui fonctionne pour l’un peut ne pas convenir à un autre. Faites preuve de patience et restez à l’écoute de votre corps pour trouver les méthodes qui vous apportent le plus de soulagement et de bien-être.
Conclusion
Conclusion : Reconnaître, accompagner et adapter le regard sur le SDRC
Le syndrome douloureux régional complexe est une pathologie encore trop méconnue, sous-diagnostiquée et souvent mal comprise, tant par le public que par les professionnels de santé. Sa complexité, sa variabilité clinique et l’absence d’imagerie spécifique rendent le parcours des personnes concernées particulièrement difficile.
Parmi elles, les femmes sont majoritairement touchées, et pourtant encore insuffisamment entendues. Le poids des stéréotypes, la sous-évaluation des douleurs féminines, et les attentes sociales de performance et de disponibilité renforcent leur vulnérabilité. Trop souvent, elles doivent lutter non seulement contre la douleur, mais aussi contre le regard médical ou familial qui banalise leur souffrance.
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