Eau, sodas, douleur: que dit votre corps

par | Mis à jour le 12/06/2025 | Publié le 04/10/2024 | Santé, douleurs chez les femmes, Gérer la douleur

Table des matières
Temps de lecture : 12 minutes

Quand on vit avec une douleur chronique, chaque détail du quotidien peut faire une différence. Ce que l’on mange, ce que l’on pense… et ce que l’on boit. Pourtant, l’impact des boissons sur la douleur reste souvent sous-estimé. Entre les sodas sucrés, les versions light trompeuses, et une hydratation parfois insuffisante, le corps s’épuise, s’enflamme, et devient plus sensible.

Loin d’être un simple conseil de bien-être, boire de l’eau peut réellement aider à soulager la douleur, soutenir les articulations, calmer l’inflammation et améliorer la transmission nerveuse. Et pour les femmes, souvent plus touchées par la douleur chronique, la question de l’hydratation prend une dimension particulière.

Dans cet article, je vous propose de faire le point sur les liens entre boissons et douleur, de comprendre les effets nocifs des sodas, les bienfaits réels de l’eau, et les meilleures stratégies d’hydratation pour reprendre un peu de pouvoir sur votre corps.

Chapitre 1 : L’impact des sodas sur le corps et la douleur

Impacts des sodas sur le corps
Colorful soda drinks macro shot

Souvent associés à des moments de plaisir, les sodas font partie du quotidien de nombreuses personnes. Leur aspect festif, leur fraîcheur, leur côté réconfortant en font des boissons populaires. Mais derrière cette apparence inoffensive, ils constituent un véritable piège inflammatoire, en particulier pour les femmes souffrant de douleurs chroniques.

Un concentré d’irritants pour l’organisme

Les sodas contiennent un cocktail d’ingrédients qui nuisent à l’équilibre interne :

  • Des sucres rapides ou, dans les versions light, des édulcorants artificiels (aspartame, sucralose) ;
  • Des acides (phosphorique, citrique) qui favorisent l’acidification du corps ;
  • Des additifs, des colorants et des conservateurs qui surchargent le foie et les reins.

Ces composants ont un effet direct sur l’inflammation, qui est l’un des moteurs principaux de la douleur chronique.

Inflammation et douleurs : une alliance délétère

Quand on souffre de douleurs articulaires, de fibromyalgie ou de névralgies, l’organisme est souvent en état d’inflammation de bas grade : une forme d’inflammation discrète, mais constante. Or, les sodas amplifient cet état en provoquant :

  • une hausse du stress oxydatif, qui aggrave les lésions tissulaires,
  • une perturbation du microbiote intestinal, liée à une hypersensibilité douloureuse,
  • une charge acide qui accentue les douleurs musculaires et articulaires.

🔎 Par exemple, une étude publiée dans le Journal of Pain Research a montré que la consommation de boissons sucrées était corrélée à une intensité plus élevée des douleurs chez les personnes atteintes de fibromyalgie.

Des effets invisibles mais puissants

La consommation régulière de sodas, même à raison d’un verre par jour, peut également entraîner :

  • une prise de poids abdominale, qui augmente la pression sur les articulations,
  • une résistance à l’insuline, favorisant les douleurs liées au métabolisme,
  • une fatigue chronique, souvent confondue avec une simple baisse d’énergie mais qui entretient l’épuisement des ressources du corps.

Les femmes douloureuses chroniques sont particulièrement vulnérables à ces effets. Leurs systèmes hormonaux et nerveux étant souvent plus sensibles, la moindre variation dans l’alimentation peut avoir un impact direct sur la douleur.

Un cercle vicieux insidieux

Boire un soda pour se sentir mieux, pour apaiser une fatigue ou une contrariété, est un réflexe compréhensible. Mais cette habitude peut en réalité aggraver les symptômes : douleurs plus intenses, sommeil perturbé, troubles digestifs, baisse d’énergie.

Rompre ce cercle, c’est déjà prendre conscience de ce que l’on ingère — et du pouvoir qu’on peut retrouver en modifiant ses choix, même petit à petit.

Chapitre 2 : Eau ses bienfaits sur la douleur

Le corps humain et l'eau
Corps humain et l’eau

Le corps humain est composé de 60 % à 70 % d’eau. Après l’oxygène, l’eau est l’élément le plus crucial pour notre survie et pour la gestion de la douleur. À l’opposé des sodas, l’eau est une alliée puissante, souvent sous-estimée. Ce liquide vital participe à l’ensemble des fonctions du corps. Lorsqu’on vit avec des douleurs chroniques, l’hydratation de qualité devient une stratégie simple mais essentielle pour retrouver un mieux-être.

Boire de l’eau, ce n’est pas seulement éviter la déshydratation. C’est aider activement le corps à se réguler, à se réparer, à se soulager. Voici pourquoi.


1. Réduction de l’inflammation

L’inflammation chronique est impliquée dans de nombreuses douleurs, en particulier :

  • les douleurs articulaires (arthrose, polyarthrite),
  • les douleurs musculaires (syndrome myofascial, fibromyalgie),
  • les douleurs neuropathiques (névralgies, brûlures, décharges électriques).

Boire suffisamment d’eau permet :

  • de drainer les toxines et les déchets métaboliques inflammatoires,
  • de fluidifier la circulation sanguine et lymphatique,
  • d’améliorer le transport de l’oxygène et des nutriments, essentiels à la réparation cellulaire.

💡 Une bonne hydratation aide à réduire la concentration de cytokines pro-inflammatoires, ces messagers chimiques qui entretiennent la douleur.


2. Lubrification des articulations

Nos articulations contiennent du liquide synovial, un fluide essentiel au bon glissement des surfaces osseuses. Ce liquide est composé en grande partie… d’eau !

Lorsque l’on ne boit pas assez :

  • le liquide synovial devient plus visqueux et moins efficace,
  • les cartilages s’usent plus vite,
  • les douleurs de type arthrosique ou posturales s’intensifient.

Chez les femmes douloureuses chroniques, on observe souvent des tensions dans le dos, la nuque, les hanches, les genoux. Mieux s’hydrater permet de relâcher les pressions sur ces zones sensibles.


3. Soutien aux processus vitaux

Chaque cellule de notre corps a besoin d’eau pour fonctionner. Quand l’apport est insuffisant, les fonctions suivantes ralentissent :

  • Digestion (ce qui peut entraîner des ballonnements, des nausées, de la constipation),
  • Élimination des toxines par le foie et les reins,
  • Régulation de la température corporelle,
  • Production d’hormones, y compris les hormones du bien-être (sérotonine, dopamine).

Ces ralentissements créent une fatigue accrue, une sensibilité exacerbée à la douleur et parfois une prise de poids, qui elle-même renforce les douleurs physiques.


4. Optimisation de l’activité neurologique

Le cerveau, qui traite tous les signaux de douleur, est composé à plus de 70 % d’eau. Une légère déshydratation suffit à perturber ses fonctions :

  • baisse de la concentration,
  • irritabilité,
  • hypersensibilité sensorielle (bruit, lumière, douleurs).

🔎 Une étude publiée dans Frontiers in Human Neuroscience a montré qu’une hydratation insuffisante augmentait l’activité du cortex somatosensoriel, zone directement impliquée dans la perception douloureuse.

En hydratant suffisamment le cerveau et le système nerveux, on améliore la tolérance à la douleur, on facilite l’apaisement émotionnel, et on réduit l’intensité ressentie des symptômes.


Un geste simple pour des effets réels

L’eau ne guérit pas, mais elle soutient tous les mécanismes d’autorégulation du corps. Dans un quotidien marqué par la douleur, chaque petite amélioration compte. Boire de l’eau de manière régulière, en conscience, peut devenir une pratique de soin à part entière.

Chapitre 3 : Les sodas à faible teneur en sucre : un danger caché

Soda light
Soda light

Face aux alertes sur les excès de sucre, de nombreuses personnes se tournent vers des versions dites « light » ou « zéro » des sodas. Ces boissons sont souvent perçues comme des alternatives plus « saines », mais leur consommation régulière n’est pas anodine, en particulier pour les femmes souffrant de douleurs chroniques.

Des édulcorants qui perturbent le métabolisme

Les sodas à faible teneur en sucre contiennent des édulcorants de synthèse comme :

  • l’aspartame,
  • le sucralose,
  • l’acésulfame-K.

Ces substances ne sont pas inertes. Elles agissent sur le métabolisme, le cerveau et la sensation de faim, en créant une attente glycémique que l’organisme n’arrive pas à satisfaire.

🔎 Résultat : le corps produit de l’insuline sans sucre à métaboliser, ce qui favorise les déséquilibres glycémiques… et peut entretenir certaines formes de douleurs inflammatoires.


Effets neurologiques et hypersensibilité

Plusieurs études ont montré que les édulcorants artificiels peuvent :

  • altérer la plasticité cérébrale,
  • augmenter la sensibilité à la douleur chez les personnes atteintes de douleurs chroniques,
  • affecter la microglie, les cellules du système nerveux central impliquées dans les phénomènes de douleur persistante.

En clair : même sans sucre, ces boissons peuvent entretenir un état douloureux, particulièrement chez les femmes présentant un terrain neuro-inflammatoire comme dans la fibromyalgie ou les douleurs neuropathiques.


Une fausse impression de sécurité

Boire un soda light peut donner l’illusion de faire un choix « raisonnable ». Mais l’absence de calories ne signifie pas absence de conséquences. Ces boissons modifient :

  • la perception du goût sucré,
  • la récompense cérébrale liée à l’alimentation,
  • la relation émotionnelle à la boisson, parfois utilisée comme un réconfort contre la douleur.

➡️ Or, le lien émotionnel à la nourriture et aux boissons est central chez les femmes douloureuses chroniques, souvent soumises à une fatigue constante et à un besoin de « récompense » immédiate.


Chapitre 3 – Conclusion

Les sodas allégés sont des leurres métaboliques. Ils ne protègent ni du sucre, ni de l’inflammation, ni des perturbations neurobiologiques. Ils entretiennent une relation de dépendance qui n’aide ni le corps, ni l’esprit à retrouver l’équilibre.

🆕 Chapitre 4 : Femmes douloureuses et eau — une relation à reconstruire

Quand on vit avec des douleurs chroniques, boire de l’eau peut sembler… secondaire. Beaucoup de femmes douloureuses témoignent d’une relation compliquée à l’hydratation : oubli, manque d’envie, ou impression que cela ne change rien. Pourtant, recréer un lien conscient avec l’eau peut transformer le vécu corporel.


Un besoin souvent sous-estimé

Entre les obligations, la fatigue, la charge mentale et la douleur, boire de l’eau devient parfois la dernière des priorités. Certaines femmes ne boivent que deux ou trois verres par jour, souvent en lien avec la prise de médicaments.

Or, cette hypohydratation chronique aggrave :

  • les maux de tête,
  • la constipation,
  • la sensation de raideur,
  • les douleurs musculaires diffuses.

💬 « Je ne pense jamais à boire. Et quand j’ai mal, je n’ai pas envie. Mais quand je m’y remets, je me sens un peu plus vivante. » — témoignage de Céline, 48 ans, atteinte de fibromyalgie.


Une invitation à se reconnecter à soi

Boire de l’eau, c’est aussi prendre soin de soi sans exigence de performance. C’est :

  • faire une pause,
  • se reconnecter à ses besoins corporels,
  • retrouver une sensation de clarté et de fluidité.

Chez les femmes douloureuses, dont le corps est souvent source de souffrance, l’eau peut devenir un outil de réconciliation.


Quelques rituels simples pour recréer le lien

  • Commencer la journée par un grand verre d’eau tiède : pour relancer la digestion et réhydrater les cellules.
  • Choisir une jolie bouteille ou un thermos personnalisé, pour transformer l’acte en rituel bienveillant.
  • Ajouter quelques gouttes de citron, de menthe, ou d’hydrolat de fleur d’oranger pour donner du goût sans nuire à la santé.
  • Associer chaque prise de médicament ou moment de douleur à un petit geste d’hydratation.

Ce n’est pas la quantité d’eau bue en une fois qui compte, mais la régularité et la conscience du geste.

Chapitre 5: Quelle quantité d’eau faut-il boire pour soulager la douleur ?

combine faut-il boire d'eau pou rles douleurs
Boire de l’eau

Beaucoup de femmes souffrant de douleurs chroniques ne se rendent pas compte à quel point le manque d’eau peut aggraver leur état. Pourtant, une hydratation suffisante est essentielle pour soutenir les fonctions du corps qui régulent la douleur. Boire de l’eau, ce n’est pas juste une bonne habitude : c’est une action thérapeutique simple, accessible à toutes, qui peut réellement faire la différence dans le quotidien.


Les besoins en eau : bien plus qu’un verre de temps en temps

Le fameux « il faut boire 1,5 L par jour » est une base, mais dans les faits, nos besoins varient énormément. Chez les femmes douloureuses chroniques, plusieurs facteurs viennent augmenter les besoins en eau :

  • Médicaments (antalgiques, anti-inflammatoires, antidépresseurs…) qui sollicitent le foie et les reins.
  • Inflammation chronique, qui accélère la déshydratation cellulaire.
  • Fatigue chronique, qui perturbe la sensation de soif.
  • Transpiration excessive (bouffées de chaleur, anxiété, syndrome prémenstruel).

➡️ En pratique, viser 1,8 à 2 litres d’eau par jour, répartis sur la journée, est une bonne base pour commencer à observer des bénéfices.


Quels bienfaits peut-on espérer ?

Une hydratation suffisante peut :

  • Réduire les douleurs articulaires (grâce à une meilleure lubrification des tissus),
  • Améliorer la circulation sanguine, donc l’oxygénation des zones enflammées,
  • Soutenir l’élimination des toxines, ce qui apaise certaines douleurs musculaires ou diffuses,
  • Diminuer les maux de tête liés à la déshydratation,
  • Renforcer la concentration et la clarté mentale, souvent altérées par la douleur.

💧 Beaucoup de femmes rapportent une amélioration de leurs symptômes simplement en mettant en place une routine d’hydratation régulière pendant quelques semaines.


Signes d’une bonne hydratation

Comment savoir si on boit assez d’eau ? Voici quelques signes positifs :

  • Urines claires, sans odeur forte,
  • Sensation de légèreté digestive après les repas,
  • Moins de crampes musculaires ou de douleurs diffuses,
  • Moins de fatigue en fin de journée,
  • Peau plus souple, bouche moins sèche.

À l’inverse, des signes de déshydratation fréquente incluent : maux de tête récurrents, confusion, douleurs musculaires accentuées, constipation, irritabilité.


Conseils concrets pour boire plus sans s’en rendre compte

Tu n’aimes pas boire ? Tu oublies ? Tu ne ressens pas la soif ? Tu n’es pas seule. Voici des astuces testées et approuvées :

  • Commencer la journée avec un grand verre d’eau tiède (avec ou sans citron).
  • Toujours avoir une bouteille ou une carafe à portée de main, sur ton bureau ou dans ton sac.
  • Associer chaque prise de médicament à un verre d’eau entier, pas juste une gorgée.
  • Créer des routines d’hydratation : un verre à chaque heure, à chaque pause, avant chaque repas.
  • Varier les plaisirs avec de l’eau infusée, des tisanes, ou une pointe d’hydrolat comestible.

Boire de l’eau devient un rituel de soin de soi, une manière de se rappeler que ton corps mérite attention et douceur, malgré la douleur.rs boire de l’eau de qualité. Une bonne hydratation contribue à réduire la douleur, à favoriser le bien-être et à maintenir un équilibre sain dans votre corps.

leur. En intégrant ces habitudes dans votre quotidien, vous favoriserez non seulement votre santé, mais vous contribuerez également à un corps mieux régi face aux douleurs chroniques.

Chapitre 6 : Les autres boissons – Quelles alternatives aux sodas quand on souffre de douleurs chroniques ?

Quand on décide de réduire, voire d’éliminer les sodas de son alimentation pour apaiser la douleur, une question revient souvent : « Mais je bois quoi à la place ? »
L’eau reste la boisson reine, mais il existe d’autres options intéressantes pour s’hydrater, se faire plaisir et soutenir le corps sans ajouter d’inflammation.


1. Les tisanes médicinales : des alliées précieuses

Certaines tisanes ont des propriétés anti-inflammatoires, relaxantes ou drainantes qui peuvent soulager les douleurs chroniques. Voici quelques exemples :

  • Camomille matricaire : calme les tensions, facilite le sommeil.
  • Reine-des-prés : contient des dérivés salicylés naturels, proches de l’aspirine.
  • Ortie : reminéralisante, soutient les articulations.
  • Curcuma & gingembre (en décoction ou infusion) : duo anti-inflammatoire puissant.

⚠️ Toujours demander conseil à une professionnelle en phytothérapie, surtout en cas de traitement médicamenteux.


2. L’eau infusée maison : plaisir et hydratation

Si tu n’aimes pas le goût de l’eau pure, tu peux la parfumer naturellement avec :

  • Des tranches de citron, de concombre, ou d’orange bio,
  • Quelques feuilles de menthe fraîche, du basilic, ou du romarin,
  • Des fruits rouges (congelés ou frais) pour un effet rafraîchissant.

Ces boissons sont non seulement plaisantes, mais aussi détoxifiantes, sans sucre ajouté ni additifs.


3. Les hydrolats comestibles : discrets mais puissants

Peu connues, les eaux florales comestibles (ou hydrolats) peuvent être ajoutées à un verre d’eau pour leurs bienfaits :

  • Hydrolat de lavande fine : calme le stress et les tensions.
  • Hydrolat de rose : apaisant, équilibrant, bon pour les troubles hormonaux.
  • Hydrolat de mélisse : utile en cas d’anxiété ou de douleurs digestives.

💧 Une cuillère à café dans un verre d’eau suffit. Attention à bien choisir un hydrolat bio et de qualité alimentaire.


4. Les laits végétaux : à consommer avec modération

Les laits végétaux (amande, avoine, riz, noisette…) peuvent remplacer avantageusement le lait de vache chez certaines femmes souffrant de douleurs :

  • En cas de syndrome de l’intestin irritable, les produits laitiers peuvent aggraver l’inflammation.
  • Attention toutefois à la teneur en sucres ajoutés dans les versions industrielles.
  • Privilégier les versions sans sucre, enrichies en calcium et sans additifs douteux.

5. Les boissons à éviter (même si elles sont « à la mode »)

Certaines boissons présentées comme « saines » sont en réalité trompeuses :

  • Eaux aromatisées industrielles : souvent sucrées ou édulcorées, peu hydratantes.
  • Boissons énergisantes : riches en caféine, en sucre, en additifs ; elles accentuent la tension nerveuse.
  • Kombucha industriel : s’il est mal fermenté ou trop sucré, il peut irriter l’intestin ou aggraver des douleurs digestives.
  • Jus de fruits : trop sucrés, même naturels, ils ne remplacent pas l’eau. À consommer en petite quantité et toujours avec des fibres (smoothie maison si possible).

Boire autrement, c’est prendre soin de soi

Changer ses habitudes de boisson, ce n’est pas qu’un geste santé : c’est une manière de revenir à soi, de faire des choix conscients. En préférant une tisane apaisante à un soda, tu envoies à ton corps un message de respect et de douceur, essentiel quand on vit avec la douleur chronique.s boire de l’eau en quantité suffisante pour bénéficier pleinement de ses bienfaits sur l’organisme et la gestion de la douleur.

Conclusion :

Boire de l’eau est l’un des moyens les plus simples et les plus efficaces de soutenir notre corps face à la douleur. En arrêtant les sodas, même ceux à faible teneur en sucre, vous optimisez votre hydratation, réduisez l’inflammation et améliorez la gestion de la douleur. L’eau joue un rôle crucial dans la détoxification de l’organisme, facilitant l’élimination des toxines et contribuant à la santé de vos articulations et de vos cellules.

Hydrater correctement son corps est une étape essentielle dans le maintien d’une bonne santé. Une bonne hydratation permet non seulement d’optimiser le fonctionnement cellulaire, mais elle aide également à prévenir la fatigue, à soutenir l’activité neurologique et à améliorer l’humeur, ce qui peut influencer positivement la perception de la douleur.

Chaque verre d’eau compte pour un quotidien sans douleur, et faire de boire de l’eau une priorité dans votre routine quotidienne peut être un véritable changement de vie. Ne sous-estimez pas le pouvoir de l’eau, car elle est indispensable à votre bien-être physique et mental. Adoptez cette habitude simple, et vous constaterez une amélioration significative de votre qualité de vie. En choisissant de boire de l’eau plutôt que des sodas, vous faites un pas important vers une meilleure santé et une gestion efficace de la douleur.

Références

Études et références sur l’eau et la douleur

1. Hydrothérapie et gestion de la douleur

L’hydrothérapie, qui inclut l’utilisation de l’eau chaude ou froide, est reconnue pour ses effets bénéfiques sur la douleur. Selon un article, ces techniques (comme les bains thermaux ou les bains de boue) peuvent réduire les tensions musculaires, améliorer la circulation sanguine et diminuer la perception de la douleur. Ces effets sont particulièrement utiles pour les douleurs chroniques ou inflammatoires 

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2. Médecine thermale et douleur chronique

Une étude menée par la Caisse Nationale d’Assurance Maladie sur 3000 curistes a montré que 2/3 des participants ont constaté une amélioration de leur état de santé après une cure thermale. Ces résultats suggèrent que l’eau thermale, utilisée dans un cadre médical, peut être efficace pour soulager des pathologies chroniques, y compris celles associées à la douleur 

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3. L’eau et le processus douloureux

Un article de L’écolomag met en avant l’importance de l’eau dans le processus douloureux. Bien que les détails spécifiques de l’étude ne soient pas mentionnés, il est suggéré que l’eau, en tant qu’élément naturel, joue un rôle dans la régulation du stress et des tensions, ce qui peut indirectement influencer la perception de la douleur.

4. Bénéfices de l’eau chaude et froide

L’utilisation de l‘eau chaude ou froide pour soulager la douleur est bien documentée. L’eau chaude aide à détendre les muscles et à améliorer la circulation sanguine, tandis que l’eau froide peut réduire l’inflammation et engourdir les zones douloureuses. Ces techniques sont souvent utilisées dans des contextes de rééducation ou de gestion de la douleur chronique.Ces références montrent que l’eau, sous différentes formes (hydrothérapie, thermalisme, etc.), peut jouer un rôle significatif dans la gestion de la douleur.

Ecrit par Corine Cliquet

Corine Cliquet, ancienne infirmière et aujourd'hui coach en gestion de la douleur et conseillère en santé globale. Forte de plus de 20 ans d'expérience dans le domaine de la santé, j'ai choisi d'adopter une approche holistique et humaine pour accompagner les personnes souffrant de douleurs chroniques et de stress. En tant que patiente ressource pour le Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC) et diplômée d'un Diplôme Universitaire en Éducation Thérapeutique du Patient (ETP), j'accompagne les patients dans la compréhension et la gestion de leur douleur en leur proposant des solutions concrètes, adaptées à leur quotidien. Mon travail repose sur des outils comme l'hypnose, la visualisation et des techniques de gestion du stress, afin d’aider chacun à prendre le contrôle de ses douleurs et de retrouver une meilleure qualité de vie. Ce que je propose : 🌟 Ateliers pratiques : Des sessions collectives pour comprendre la douleur et apprendre à la gérer grâce à des outils simples et efficaces. 🌟 Accompagnement personnalisé : Un suivi individuel pour adapter les stratégies à vos besoins spécifiques. 🌟 Programmes de gestion de la douleur : Des parcours sur mesure pour intégrer des techniques comme l’hypnose et d'autres pratiques centrées sur le bien-être. Mon objectif ? Vous aider à reprendre le pouvoir sur votre douleur et votre santé grâce à des outils concrets et une approche positive, bienveillante et ludique.

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