Douleurs chroniques chez les femmes

par | Mis à jour le 25/05/2025 | Publié le 25/05/2025 | Douleur chronique, douleurs chez les femmes | 0 commentaires

Temps de lecture : 10 minutes

Quand on parle de douleurs chroniques chez les femmes, on oublie souvent de dire à quel point elles bouleversent tout : pas seulement le corps, mais le quotidien tout entier. On continue de s’occuper des enfants, de gérer le travail, les tâches, les relations… comme si de rien n’était. Parce qu’on a l’habitude. Parce qu’on a été élevées comme ça : tenir bon, faire face, ne pas se plaindre.

Mais la réalité, c’est qu’avec une douleur constante, parfois invisible, parfois incomprise, chaque geste peut devenir une épreuve. Et pourtant, on continue. On culpabilise de ralentir. On s’en veut d’avoir besoin d’aide. On finit même par croire qu’on n’a pas le droit de vivre autrement.

Les douleurs chroniques chez les femmes ne sont pas qu’un problème médical : ce sont des vies entières à réorganiser, des identités à repenser, une place à retrouver. Et si, au lieu de s’adapter à la douleur, on apprenait enfin à écouter ce qu’elle nous dit ? À reconstruire une vie plus juste, plus douce, plus alignée avec ce qu’on traverse ?

Les douleurs chroniques chez les femmes : une réalité massive, souvent négligée

En France, près de 12 millions de personnes vivent avec des douleurs chroniques, ce qui représente environ 18 % de la population (Inserm). Parmi elles, les femmes sont majoritaires, représentant environ 65 à 70 % des cas. Ce constat n’est pas simplement un chiffre : il reflète une réalité profonde qui touche la vie de millions de femmes chaque jour.

Cette prévalence plus élevée chez les femmes ne signifie pas qu’elles expriment davantage leurs douleurs, mais bien qu’elles sont plus fréquemment concernées par des maladies douloureuses persistantes. Pourtant, leurs douleurs chroniques chez les femmes sont souvent méconnues, minimisées, ou attribuées à des causes “psychologiques” plutôt qu’à des origines organiques. Cette ignorance médicale peut entraîner des retards de diagnostic, une errance thérapeutique et un isolement psychologique majeur.

douleur chronique et femme

Des chiffres qui parlent : zoom sur les pathologies douloureuses féminines

Voici quelques exemples concrets et chiffrés qui illustrent cette réalité :

  • L’endométriose, une maladie gynécologique douloureuse, touche environ 1 femme sur 10 en âge de procréer, soit entre 1,5 et 2,5 millions de femmes en France (Inserm). La douleur pelvienne chronique et les règles extrêmement douloureuses sont au cœur du quotidien de ces femmes, qui attendent en moyenne 7 ans avant un diagnostic précis.
  • La fibromyalgie affecte environ 1,4 à 2 % de la population française, avec une majorité féminine comprise entre 80 et 90 % (Ameli). Cette maladie se caractérise par des douleurs musculo-squelettiques diffuses et une fatigue intense, altérant fortement la qualité de vie.
  • Le Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC), bien que plus rare, est une pathologie extrêmement invalidante qui touche majoritairement les femmes, souvent mal diagnostiquée et difficile à traiter (Orphanet).
  • Les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentent une autre cause majeure de douleur chronique. Selon Santé publique France, 60 % des femmes âgées de 18 à 64 ans déclarent en souffrir, contre 51 % des hommes (Santé publique France).

Un accès aux soins souvent insuffisant

Malgré cette réalité, un constat alarmant demeure :
70 % des personnes souffrant de douleurs chroniques en France ne bénéficient pas d’un traitement adapté (Handicap.fr).

Pour les femmes, cette situation est souvent aggravée par :

  • Un diagnostic tardif, notamment dans le cas de l’endométriose où la moyenne est de 7 ans avant la reconnaissance officielle.
  • Un manque de reconnaissance des symptômes par le corps médical.
  • Des traitements souvent axés sur le soulagement ponctuel sans prise en compte globale de la douleur chronique.
  • Une dimension psychosociale souvent mise en avant à tort, conduisant à une stigmatisation et un sentiment d’incompréhension.

Pourquoi ces chiffres sont importants

Ces données ne doivent pas rester abstraites. Elles sont le reflet d’un besoin urgent d’améliorer la prise en charge des douleurs chroniques chez les femmes, en :

  • Adaptant les parcours de soins aux réalités féminines.
  • Développant des approches humaines et globales pour redonner du pouvoir aux femmes face à la douleur.
  • Reconnaissant leur souffrance spécifique.

Une douleur qui déborde du corps : l’impact sur la vie des femmes

Les douleurs chroniques chez les femmes ne se limitent pas à une souffrance strictement physique. Cette douleur s’infiltre profondément dans la vie émotionnelle, sociale, et familiale, ce qui alourdit considérablement la charge mentale des femmes concernées.

L’impact sur la maternité et la vie familiale

grossesse et douleur
Young pregnant model in tank top touching her belly, gray background, studio, copy space, close-up

Par exemple, une femme souffrant de douleurs chroniques peut vivre un conflit permanent entre son désir d’être une mère présente et ses limites physiques imposées par la douleur. Elle peut se sentir épuisée, parfois dépendante de son entourage pour des tâches quotidiennes, ce qui génère un sentiment de frustration et de culpabilité.

Prenons le cas d’une maman avec une fibromyalgie qui doit renoncer à certaines activités avec ses enfants, comme aller au parc ou les accompagner à l’école. Cette situation peut créer un isolement familial et renforcer la sensation d’être incomprise, même par ses proches.

Toutefois, il faut aussi souligner que, dans certains cas, la maternité peut avoir un effet paradoxal : grâce aux variations hormonales, certaines femmes constatent une diminution temporaire de leur douleur. Ce phénomène montre que le lien entre maternité et douleur est complexe et individualisé.

L’impact dans la vie de couple

La douleur chronique affecte aussi la vie intime et la communication au sein du couple. La fatigue constante et les douleurs peuvent diminuer la libido, créer des tensions ou des incompréhensions. Par exemple, une femme avec un Syndrome Douloureux Régional Complexe peut se sentir isolée, car son partenaire ne perçoit pas toujours l’intensité de sa souffrance invisible.

Cette difficulté à exprimer la douleur ou à se faire comprendre peut fragiliser la relation, renforçant un sentiment de solitude et d’isolement affectif.

L’impact dans la vie professionnelle

Au travail, la douleur chronique est souvent qualifiée d’invisible, ce qui complique la reconnaissance de la souffrance des femmes concernées. Les symptômes comme la fatigue, les absences répétées ou la difficulté à maintenir un rythme normal sont parfois perçus comme un manque d’engagement ou de motivation.

Par exemple, une femme souffrant de douleurs neuropathiques peut avoir des difficultés à gérer un emploi du temps chargé ou à participer à certaines activités physiques. Cette situation peut générer incompréhensions, jugements, et même du harcèlement moral dans certains cas, renforçant l’isolement social.


En résumé

La douleur chronique chez les femmes est bien plus qu’un symptôme physique : elle déborde sur la sphère émotionnelle, familiale, sociale et professionnelle. Reconnaître cette souffrance globale est essentiel pour proposer un accompagnement adapté, humain, respectueux, et efficace, qui prenne en compte la réalité quotidienne et la charge mentale spécifique des femmes douloureuses.

Pourquoi les femmes sont-elles plus touchées que les hommes ?

Les douleurs chroniques chez les femmes sont plus fréquentes et souvent plus intenses que chez les hommes. Cette différence résulte de plusieurs facteurs biologiques, neurobiologiques et sociaux, largement confirmés par des recherches scientifiques.

Les hormones féminines et la douleur

Les fluctuations des hormones sexuelles féminines, notamment les œstrogènes, influencent fortement la perception de la douleur. Ces hormones modulent la sensibilité des récepteurs de la douleur et la transmission des signaux douloureux au cerveau. Selon une revue dans Nature Reviews Neuroscience (Mogil, 2012), ces variations hormonales peuvent expliquer pourquoi certaines douleurs, comme la migraine ou la fibromyalgie, sont plus fréquentes chez les femmes.

Par ailleurs, la grossesse peut modifier l’intensité de la douleur grâce aux changements hormonaux, bien que cet effet soit variable d’une femme à l’autre (Journal of Pain Research, Bjordal et al., 2019).

Une neurobiologie spécifique

Le système nerveux des femmes fonctionne différemment dans la gestion de la douleur. Des études montrent que certains circuits cérébraux impliqués dans la modulation de la douleur sont plus actifs chez les femmes, ce qui peut accroître leur sensibilité et la chronicité des douleurs (The Journal of Neuroscience, Gruene et al., 2015).

Le système immunitaire féminin, par ailleurs, est plus réactif et peut amplifier les réponses inflammatoires, souvent à l’origine des douleurs chroniques (Nature Reviews Immunology, Klein & Flanagan, 2016). Ces particularités neurobiologiques expliquent en partie pourquoi les femmes ressentent la douleur plus intensément et durablement.

Les biais médicaux et la reconnaissance insuffisante

Les femmes rencontrent aussi des obstacles dans la reconnaissance de leur douleur. Des enquêtes montrent que leurs douleurs sont souvent sous-diagnostiquées ou attribuées à des causes psychologiques, ce qui retarde la prise en charge adéquate (The Lancet, Samulowitz et al., 2018).

Cette méconnaissance médicale contribue à l’isolement et à l’incompréhension que vivent de nombreuses femmes douloureuses chroniques.

La charge mentale et les facteurs sociaux

Au-delà des aspects biologiques, la vie quotidienne des femmes accroît la douleur. La charge mentale, c’est-à-dire la gestion simultanée des responsabilités familiales, professionnelles et sociales, engendre un stress chronique qui peut exacerber la douleur (American Psychological Association, 2017).

Une étude de l’INSERM (2019) souligne que ce stress, combiné à un accès souvent limité aux soins, contribue à l’aggravation des douleurs chroniques chez les femmes.


En résumé

La plus grande prévalence des douleurs chroniques chez les femmes s’explique par un ensemble de facteurs :

  • des hormones qui modulent la douleur,
  • une neurobiologie spécifique augmentant la sensibilité,
  • des biais médicaux retardant la reconnaissance,
  • une charge mentale forte amplifiant la souffrance.

Comprendre ces éléments est essentiel pour proposer un accompagnement humain, féminin et adapté, afin que chaque femme puisse retrouver du pouvoir sur sa douleur.

Ce que ne disent pas les ordonnances : réinventer sa vie avec la douleur

Les ordonnances médicales jouent un rôle essentiel dans le traitement des douleurs chroniques. Cependant, elles ne racontent qu’une partie de l’histoire. Pour de nombreuses femmes, la douleur ne disparaît pas complètement malgré les traitements médicamenteux. C’est pourquoi réinventer sa vie avec la douleur est indispensable, car la douleur impacte bien plus que le corps : elle bouleverse le mental, les émotions, et la vie sociale.

Au-delà des médicaments : une réalité souvent ignorée

Les traitements prescrits agissent généralement sur les symptômes physiques, mais ne prennent pas en compte la complexité de la douleur chronique. Par exemple, Sophie, 38 ans, souffre de douleur neuropathique qui résiste aux médicaments. Elle raconte combien la douleur influence son sommeil, son humeur, et même ses relations familiales. Cette expérience illustre bien que la douleur est un phénomène global, qui ne peut être soulagé uniquement par des ordonnances.

Le chemin vers la résilience : un accompagnement nécessaire

Réinventer sa vie avec la douleur demande un accompagnement global, où l’écoute et la compréhension prennent autant d’importance que les traitements. Un soutien personnalisé permet d’apprendre à gérer la douleur autrement, de mieux vivre avec elle, sans se laisser dominer.

L’hypnose, par exemple, est une méthode reconnue pour aider à réguler la perception de la douleur et les émotions liées. Elle offre un espace où la femme peut reconnecter avec ses ressources intérieures, atténuer la souffrance et retrouver une meilleure qualité de vie.

Le coaching en gestion de la douleur accompagne les femmes dans l’organisation de leur quotidien, l’adaptation de leurs activités, et la mise en place de stratégies concrètes pour retrouver de l’équilibre.

Des ressources humaines et collectives indispensables

Le vécu de la douleur peut être très isolant. Participer à des groupes de parole ou à des ateliers de soutien permet de partager ses expériences, se sentir comprise et soutenue. Cette dimension humaine est souvent absente des prescriptions médicales, pourtant elle est essentielle.

Les formations en visioconférence offrent aussi une connaissance approfondie des mécanismes de la douleur et des outils concrets pour mieux la gérer au quotidien.

Un nouveau regard sur la douleur : pour avancer à son rythme

Réinventer sa vie avec la douleur, c’est aussi accepter que le chemin est unique à chaque femme. Il ne s’agit pas de nier la douleur, mais de retrouver du pouvoir sur sa douleur, de se réapproprier son corps et sa vie, à son rythme et en sécurité.

Ce parcours fait appel à la bienveillance, à l’écoute, et à des outils adaptés qui ne figurent pas dans les ordonnances mais qui sont pourtant indispensables pour un apaisement durable.

Vers un accompagnement féminin, humain et global

Mon approche est née de mon expérience professionnelle — infirmière diplômée en Éducation Thérapeutique du Patient, coach spécialisée en gestion des douleurs chroniques, praticienne en hypnose douleur — et de mon vécu personnel d’ancienne patiente guérie d’un Syndrome Douloureux Régional Complexe.

Je propose un accompagnement pensé pour les femmes, dans un cadre bienveillant et respectueux du rythme de chacune. Mon objectif est d’allier écoute, coaching santé, hypnose douleur et stratégies concrètes pour aider chaque femme à reprendre le pouvoir sur sa douleur et à retrouver une meilleure qualité de vie.

Pour cela, je propose plusieurs formats adaptés :

  • Consultations individuelles personnalisées, mêlant écoute active, coaching et hypnose, pour un suivi sur-mesure.
  • Ateliers thématiques où les participantes découvrent des outils concrets pour mieux gérer la douleur au quotidien, développer la confiance en soi et apaiser leur stress.
  • Groupes de parole, qui offrent un espace d’échange et de soutien, pour sortir de l’isolement et partager son expérience avec d’autres femmes confrontées à la douleur chronique.
  • Masterclass en visioconférence, centrées sur la compréhension de la douleur, ses mécanismes, et les stratégies pour reprendre du contrôle, accessibles à toutes, où que vous soyez.
  • Journées immersives, moments forts dédiés à l’exploration d’approches douces et complémentaires pour apaiser la douleur et retrouver un équilibre global.

Cette combinaison d’outils — infirmière, coach, hypnothérapeute, animatrice d’ateliers et de groupes — offre un accompagnement global, humain et personnalisé, conçu spécialement pour les femmes qui souhaitent avancer à leur rythme, en toute sécurité, pour retrouver du pouvoir sur leur douleur.


Des pistes concrètes pour retrouver du pouvoir sur sa douleur

Accompagner les femmes douloureuses dans leur parcours face à la douleur chronique nécessite une approche à la fois humaine, globale et adaptée à chaque situation. Pour cela, je propose plusieurs outils concrets qui permettent de reprendre le pouvoir sur sa douleur, à son rythme et avec bienveillance.

Les consultations individuelles sont un moment privilégié d’écoute attentive et de coaching santé personnalisé. Elles offrent un espace sécurisé où chaque femme peut exprimer librement son vécu, ses difficultés et ses attentes. Le coaching vise à renforcer la confiance en soi, à développer des stratégies efficaces pour gérer les douleurs et à cultiver un état d’esprit positif face aux défis du quotidien.

Les séances d’hypnose douleur jouent un rôle essentiel dans la modulation de la perception de la douleur. Grâce à des techniques adaptées, elles permettent de travailler sur la régulation émotionnelle, de réduire le stress associé à la douleur et d’apaiser les tensions physiques. Cette méthode douce favorise un mieux-être durable, complémentaire à la prise en charge médicale.

En parallèle, les groupes de parole et ateliers thématiques offrent un espace de partage et de soutien. Ces moments collectifs permettent de briser l’isolement, d’échanger sur les expériences vécues, et d’apprendre des outils pratiques pour mieux vivre avec la douleur chronique. Ces rencontres sont aussi l’occasion de renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté bienveillante.

Pour aller plus loin, les journées immersives sont conçues comme des temps forts d’exploration et de transformation. Elles combinent différentes approches, favorisent la découverte d’outils complémentaires, et donnent l’opportunité d’avancer en profondeur dans son cheminement personnel.

Enfin, les formations en visioconférence permettent d’accéder à des contenus riches et pédagogiques, à distance, dans un cadre souple et accessible. Ces sessions offrent des clés pour comprendre la douleur, apprendre à la gérer au quotidien, et intégrer des pratiques favorisant l’apaisement, l’équilibre et la qualité de vie.

Que ce soit en ligne ou en présentiel, ces parcours sont pensés pour accompagner chaque femme dans une démarche active de reprise de pouvoir sur sa douleur, en alliant expertise professionnelle et bienveillance. L’objectif est clair : réduire l’impact de la douleur chronique, restaurer la confiance en soi, et retrouver un quotidien plus libre, plus serein.

Ecrit par Corine Cliquet

Corine Cliquet, ancienne infirmière et aujourd'hui coach en gestion de la douleur et conseillère en santé globale. Forte de plus de 20 ans d'expérience dans le domaine de la santé, j'ai choisi d'adopter une approche holistique et humaine pour accompagner les personnes souffrant de douleurs chroniques et de stress. En tant que patiente ressource pour le Syndrome Douloureux Régional Complexe (SDRC) et diplômée d'un Diplôme Universitaire en Éducation Thérapeutique du Patient (ETP), j'accompagne les patients dans la compréhension et la gestion de leur douleur en leur proposant des solutions concrètes, adaptées à leur quotidien. Mon travail repose sur des outils comme l'hypnose, la visualisation et des techniques de gestion du stress, afin d’aider chacun à prendre le contrôle de ses douleurs et de retrouver une meilleure qualité de vie. Ce que je propose : 🌟 Ateliers pratiques : Des sessions collectives pour comprendre la douleur et apprendre à la gérer grâce à des outils simples et efficaces. 🌟 Accompagnement personnalisé : Un suivi individuel pour adapter les stratégies à vos besoins spécifiques. 🌟 Programmes de gestion de la douleur : Des parcours sur mesure pour intégrer des techniques comme l’hypnose et d'autres pratiques centrées sur le bien-être. Mon objectif ? Vous aider à reprendre le pouvoir sur votre douleur et votre santé grâce à des outils concrets et une approche positive, bienveillante et ludique.

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